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Centrale nucléaire de Golfech : Une erreur humaine provoque un incident, sans « aucune conséquence »

central nucléaire Tarn et Garonne

La centrale nucléaire de Golfech a connu un incident lors d’une opération de vidange de l’eau du circuit primaire du réacteur numéro 2.

Un ouvrier de la centrale nucléaire a fait un erreur lors de la vidange d’un des réacteurs. Cette unité de production est à l’arrêt depuis le samedi 5 octobre, « pour procéder au renouvellement d’une partie de son combustible et réaliser des opérations de maintenance », selon la direction.

« Pour mener à bien la vidange du circuit primaire, un salarié de la centrale doit manœuvrer une vanne située sur un évent [matériel qui permet l’entrée ou la sortie d’air] du pressuriseur [destiné à empêcher l’ébullition de l’eau]. Cependant, peu avant la réalisation de son activité, le salarié est interrompu et il ne manœuvre pas la vanne. Les opérations de vidange du pressuriseur ont été engagées sans l’ouverture de l’évent, et donc dans une phase inappropriée de l’arrêt. »

« Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, sur la sécurité du personnel, ni sur l’environnement », assurent les responsables de la centrale nucléaire.

La faute a été déclaré par la direction de Golfech à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) comme « un événement significatif sûreté » de niveau 1 (sur 7).

Le rapport annuel de l’Autorité de sureté nucléaire présenté le 25 septembre pour la région Occitanie présente au moins quatre « évènements » qui ont été classés au niveau 1.

 « La qualité des opérations d’exploitation s’est détériorée par rapport aux années précédentes, ce qui s’est traduit par la déclaration de nombreux événements significatifs pour la sûreté », indique l’ASN dans son rapport.

Quelques semaines après la catastrophe de l’incendie de l’usine de Lubrizol, ces nouvelles informations font craindre le pire. Le collectif « Sortir du nucléaire » a dénoncé « une communication lénifiante » dans un communiqué à charge.

«La sûreté de l’installation est-elle vraiment maîtrisée, comme le laissent entendre l’ASN et EDF ? Les conséquences pour les travailleurs, les riverains et l’environnement peuvent-elles vraiment être exclues ? Comment la situation sur place a-t-elle été gérée, et par qui ?», peut-on lire dans le communiqué.

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