Les rebelles Houthi au Yémen déclarent avoir tué 500 soldats saoudiens et en avoir capturé 2 000 autres. Un convoi de véhicules militaires saoudiens aurait également été saisi.
Les affirmations extraordinaires faites lors d’une conférence de presse tenue dimanche, au cours de laquelle des photos et des vidéos de soldats capturés, dont beaucoup n’étaient pas en uniforme, n’ont pu être corroborées. Aucune confirmation de sources saoudiennes pour l’instant.
Les Houthis, montrant des photos de véhicules saoudiens retournés et de convois immobilisés, ont affirmé que les attaques s’étaient produites au cours des trois derniers jours dans la région méridionale de Najran en Arabie saoudite, qui est limitrophe du Yémen, et se poursuivraient avec une intensité accrue.
« L’opération Victoire de Dieu est la plus grande opération militaire depuis le début de l’agression brutale. L’ennemi a subi de lourdes pertes…. et de larges pans de territoire ont été libérés en quelques jours seulement », a déclaré le porte-parole des rebelles Houthi, Mohammed Abdul Salam.
Les houthis ont également affirmé que des centaines de soldats saoudiens étaient morts ou blessés sur le champ de bataille, et que Riyad n’avait pas d’autre choix que d’envisager une retraite. Les Houthis ont réaffirmé que les attaques prendraient fin si les Saoudiens prenaient des mesures réciproques.
Ces attaques, si elles se vérifiaient, constitueraient une remarquable démonstration de force des houthis à l’intérieur de l’Arabie saoudite et constitueraient un autre embarras pour le royaume, après que son système de défense antimissile américain Patriot n’ait pas réussi à protéger deux sites pétroliers de Saudi Aramco contre une attaque par des drones et des missiles de croisière au début du mois.
Samedi, les Houthis ont affirmé avoir capturé trois brigades saoudiennes. Le groupe armé affirme également qu’il est responsable des attaques pétrolières, mais cela a été contesté par les gouvernements occidentaux et européens.
L’Arabie saoudite n’a fait aucun commentaire sur les dernières allégations des rebelles houthis.