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Le gouvernement ne forcera pas Renault à garder ses usines en France

Le Ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a été incapable de s’engager à ce que les usines Renault ne soient pas fermées. Le Canard Enchaîné a évoqué ces derniers jours la fermeture de cinq sites du constructeur automobile français dont celui de Flins en banlieue parisienne.

L’Etat a pourtant accordé un prêt de 5 milliards d’euros à Renault dans le cadre d’un plan de soutien aux entreprises françaises. Dans le même temps, Bruno Le Maire avait refusé de nationaliser l’entreprise.

« Renault, c’est un million d’emplois sur tout notre territoire qui sont liés à la filière de l’industrie automobile ». Des soutiens financiers qu’il a qualifiés de « massifs » dans un contexte « historique ». « Je veux que chaque entrepreneur sache que l’État sera à ses côtés » avait affirmé Bruno Le Maire en avril dernier. 

Ces nouvelles déclarations chez Jean-Jacques Bourdin démontre l’incapacité du gouvernement à réagir face à une crise économique sans précédent. La possible fermeture de cinq sites par le constructeur français, sauvé à plusieurs reprises par l’Etat, pourrait faire exploser les chiffres du chômage et la paupérisation des foyers.

En refusant de nationaliser Renault, le gouvernement se retire la possibilité d’un meilleur contrôle des futures décisions stratégiques à mettre en place dans le plan de relance économique. Gaël Giraud, économiste, a notamment évoqué la possibilité d’entrer massivement au capital de l’entreprise pour la forcer à construire des voitures électriques.

Les informations sur la fermeture de plusieurs usines Renault interviennent au moment où Bruno Le Maire faisait son mea-culpa sur la stratégie industrielle française et promettait une relocalisation de nombreuses usines sur le territoire national.

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