Les huit premiers mois de 2020, pourtant meurtris par un contexte économique au plus bas, font la part belle aux voitures électriques. Leur part de marché est passée de 1,8% à 5,9% par rapport à 2019 sur la même période. Alors est-ce une tendance démontrant une réelle transition ou un effet de courbe temporaire?
La crise du Covid-19 a mis un coup de frein aux ventes de voitures neuves avec une chute de 33,2% sur les sept premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2019. Pourtant, les motorisations électrifiées semblent tirer leur épingle du jeu.
Alors que les motorisations thermiques enregistrent une perte de 42,7% et de 39,4% pour l’essence et le diesel, les motorisations électrifiés s’en sortent bien et même très bien. Les voitures électriques, qu’il s’agisse d’hybrides rechargeables ou d’hybrides non rechargeables, connaissent des hausses éloquentes entre janvier et juillet.
Environ une voiture neuve sur cinq est électrifiée
Entre janvier et août, on compte 58 100 voitures électriques neuves immatriculées. Elles étaient 25 800 sur la même période en 2019 soit une hausse de +125%.
A savoir que les hybrides non rechargeables représentaient la plus grosse part de marché sur les sept premiers mois de l’année 2020 avec 8,80% de voitures vendues et 3,04% pour l’hybride rechargeable. Ainsi, si l’on additionne ces deux modèles, les voitures électrifiées représentent 17,98% des voitures neuves entre janvier et juillet.
Une véritable transition?
L’évolution des ventes est encore conditionnée par le contexte de crise actuel. Il faudra vérifier sur le long terme si cette progression est validée une fois que tous les canaux de vente seront rouverts et de nouveau sollicités par les acheteurs.
De plus, en comparaison de l’ensemble du parc automobile français en circulation, ces nouvelles ventes restent minoritaires.
Afin d’aboutir à un profond changement et le délaissement du thermique, les coûts seront élevés tant en matière d’infrastructure que de production.