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Un nouveau test pourrait révolutionner le traitement de la leucémie myéloïde aiguë

SciTechDaily

Un test révolutionnaire pour détecter la leucémie myéloïde aiguë (LMA) via des fusions de gènes KMT2A promet d’améliorer le diagnostic et le traitement, ce qui représente un progrès majeur dans la recherche sur la leucémie.

Les chercheurs rapportent que l’amélioration du précision La détection d’un marqueur moléculaire particulier dans les cellules leucémiques peut améliorer considérablement l’évaluation de la maladie résiduelle mesurable. Ces progrès peuvent conduire à des décisions de traitement plus éclairées, améliorant ainsi les résultats pour les patients.

Un nouveau test qui détecte un marqueur moléculaire unique chez les patients atteints de leucémie myéloïde aiguë (LAM) pourrait révolutionner la façon dont cette maladie est détectée et traitée, selon un nouveau rapport récemment publié dans Le Journal du Diagnostic Moléculaire publié par Elsevier. Ce test peut améliorer la détection de l’AML provoquée par KMT2A fusions de gènes et peuvent avoir un impact sur la prise de décision en matière de traitement, l’évaluation de la réponse au traitement et la surveillance à long terme.

La LMA est un cancer du sang rare et agressif diagnostiqué chez environ 120 000 personnes dans le monde chaque année. La détection de la maladie résiduelle pendant le traitement est essentielle pour déterminer le pronostic et orienter les décisions thérapeutiques. Actuellement, les méthodes permettant de détecter une maladie résiduelle mesurable (MRD) pendant le traitement de la LMA comprennent la morphologie de la moelle osseuse, la cytométrie en flux multiparamétrique (MPFC) et ADN séquençage.

L’évaluation morphologique ne détecte les cellules leucémiques qu’à une limite de détection de 5 %. Le MPFC a une limite de détection plus sensible, comprise entre 0,01 % et 0,001 %, mais est difficile à mettre en œuvre et à interpréter, et n’est pas standardisé entre les laboratoires. Les approches de séquençage de l’ADN peuvent identifier les cellules leucémiques par leur profil de mutation somatique, mais elles sont coûteuses et peuvent être confondues par l’hématopoïèse clonale dans les cellules sanguines non leucémiques.

Un pas en avant dans la recherche sur la leucémie

L’investigateur principal Grant A. Challen, Ph.D., Division d’oncologie, Département de médecine, École de médecine de l’Université de Washington à St. Louis, explique : « Les fusions oncogènes définissent souvent la maladie et présentent un marqueur unique de cellules leucémiques qui sont n’est généralement pas présent dans les cellules saines. D’autres maladies telles que la leucémie myéloïde chronique (LMC) peuvent déjà être suivies par la fusion canonique BCR-ABL et la détection sensible de ces fusions a révolutionné la façon dont la LMC est traitée. Pour les patients atteints de LMA présentant des fusions oncogènes à l’origine de leur maladie, la fusion KMT2A est un marqueur moléculaire qui peut être exploité pour la détection sensible des MRD. Nous voulions donc développer une plateforme de détection sensible de la fusion KMT2A afin d’améliorer la façon dont nous détectons et traitons cette maladie.

Les enquêteurs ont développé un nouveau test PCR numérique en gouttelettes permettant KMT2A détection de fusion avec les cinq partenaires de fusion les plus courants. Il y en a au moins 80 connus KMT2A partenaires de fusion, mais environ 80 % des fusions impliquent seulement cinq partenaires — AF9, AF6, AF4, AUNEet FR. Ils ont comparé le test sur des lignées cellulaires humaines et des échantillons de patients pour démontrer la sensibilité et la spécificité KMT2A détection de fusion.

Le test détecte ces fusions en divisant les molécules d’ADNc en gouttelettes microfluidiques qui sont analysées avec des amorces et des sondes qui ne produisent un signal positif que lorsque des transcrits de fusion sont présents. Les enquêteurs ont pu combiner plusieurs ensembles d’amorces/sondes ciblant différentes fusions dans un réactif de détection de fusion regroupé. Ils ont également montré la détection de KMT2A fusions dans des échantillons de patients connues pour héberger KMT2A fusions.

Implications pour le traitement de la LAM et les recherches futures

Le Dr Challen note : « Nous montrons que le test ne produit pas de signaux faussement positifs dans les échantillons provenant d’individus en bonne santé. Le test est facilement étendu pour inclure des fusions oncogènes supplémentaires. Cela a un impact potentiel sur la prise de décision en matière de traitement et l’évaluation de la réponse au traitement. Savoir si un traitement fonctionne ou non est d’une importance cruciale pour décider quand intensifier le traitement ou poursuivre une greffe de cellules souches hématopoïétiques.

Il conclut : « Il s’agit d’un nouvel outil robuste pour la détection sensible des fusions KMT2A qui est directement applicable à la détection de maladies chez les patients atteints de leucémie provoquée par ces fusions. Il comble un vide dans la détection des fusions oncogènes et apporte quelques améliorations techniques. Le test est également évolutif (des fusions supplémentaires peuvent être facilement ajoutées au test) pour étendre la couverture à d’autres fusions oncogènes. Nous améliorons la détection du cancer du sang, une goutte à la fois ! »

L’étude a été financée par le Instituts nationaux de la santé et la Société de leucémie et lymphome.

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