in

Couvre feu ou confinement : à quoi Macron va manger les français

La situation sanitaire continue de s’aggraver et le gouvernement ne semble rien maîtriser. Les fermetures d’établissements sont déclarées à la dernière minute, des nouvelles normes sanitaires écrites pendant la nuit, les protocoles dans les écoles modifiées lorsque les chiffres de contamination sont mauvais, tout laisse à croire qu’à nouveau, l’Etat est dépassé par la seconde crise épidémique.

Ce mercredi 14 octobre, Emmanuel Macron devrait annoncer de nouvelles restrictions de circulation allant d’un couvre feu à un nouveau confinement localisé. De nombreuses grandes métropoles ont déjà atteint le stade de l’alerte maximale. En Ile-de-France, 17 % des personnes testées se révèlent positives, un niveau jamais atteint.

Si le gouvernement promet de tout faire pour éviter un confinement national, la cacophonie entre les différents ministres fait craindre le pire. Le Premier Ministre, Jean Castex, a appelé les français à minimiser les sorties alors que le Secrétaire d’Etat au Tourisme a encouragé les français à partir en vacances. Outre-Rhin de fortes restrictions des déplacements pour les vacances d’automne ont été décidées par les autorités allemandes dans la plupart des seize Länder.

VOIR AUSSI : Un médecin : « L’Etat se surpasse parce qu’il arrive à être plus mauvais pour la deuxième crise que pour la première ! » |VIDEO

Selon le journal Le Parisien, le Conseil des ministres examine un décret concernant l’état d’urgence sanitaire, déjà mis en place du 24 mars au 10 juillet, qui peut-être appliqué à l’ensemble du pays ou localement. Certains sources évoquent un « confinement nocturne » ou un couvre feu comme cela a déjà eu lieu en Guyane, l’un des départements français les plus touchés par l’épidémie.

Ces mesures extrêmes arrivent très rapidement et font craindre plusieurs mois difficiles pour les français et l’économie du pays. Les propriétaires de discothèques, bars et restaurants vont être nombreux à mettre la clé sous la porte tandis que les classes et les transports continuent d’être bondés.

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education Nationale, refuse de reconnaître que le protocole sanitaire dans les écoles est un fiasco. Malgré les malades, les établissements scolaires restent ouverts au grand dam des enseignants, sacrifiés comme l’ont été les soignants lors de la première vague.

A l’image des professeurs, les parents sont de plus en plus inquiets et nombreux sont ceux qui rapportent le manque de transparence sur les cas dans les établissements scolaires. Les professeurs ont, dans certains départements, l’ordre de ne pas indiquer dans quelle classe les enfants ont été contaminés.

Dernier fiasco en date, les masques DIM distribués par le ministère aux enseignants sont traités à la zéolithe d’argent, un biocide considéré comme toxique pour la santé humaine et l’environnement. C’est avec ce masque qu’Emmanuel Macron s’était étouffé alors qu’il rendait visite à des lycéens.

A l’image de la première vague, le gouvernement est complétement dépassé par la crise sanitaire et devra se réduire à confiner les français pour éviter de reconnaître que nos hôpitaux sont en sous-effectifs et sans les moyens nécessaires. Le gouvernement n’a pas lancé un grand plan de recrutement, comme en Italie, alors que tous les spécialistes sérieux ont prévenu qu’une deuxième vague, encore plus meurtrière, allait avoir lieu dès l’automne. Le budget pour l’hôpital public sera à nouveau réduit dès 2021, les soignants devront se contenter d’un salaire bien en dessous du service qu’ils rendent à la nation et nombreux sont ceux qui démissionneront après la crise pour se reconvertir dans n’importe quel autre métier où le Ministère de la Santé ne pourra plus les exploiter.

LIRE AUSSI : Covid-19. Une étude sur 500 000 patients révèle que les enfants sont la clé de la propagation du virus

La Floride vit les premiers signes d’un krach immobilier lié à la montée des eaux

En Afghanistan, l’épidémie de Covid-19 provoque des pénuries alimentaires