François Sureau était l’invité de Nicolas Demorand et Léa Salamé sur France Inter. L’occasion pour cet écrivain et avocat de revenir sur son nouveau texte fort contre la perte des libertés en France.
Sureau, l’un des premiers partisans d’Emmanuel Macron, a été déçu et le fait savoir. La montée de la répression des manifestations, la perte des repères démocratiques, des politiques de diversion visant à diviser les français, de nombreuses critiques de l’auteur sont accompagnées d’anecdotes et de proverbes.
Dans son livre Sans la liberté de 54 pages, l’écrivain s’en prend aux gouvernements qui petit à petit ont grappillé la liberté sur tous les plans. Il s’attaque notamment aux projets de loi qui, parfois soutenus par le peuple, sont en train de faire disparaître nos droits fondamentaux.
« Je me suis aperçu qu’il suffisait d’un rien – même si ce à quoi nous assistions pouvait chaque jour plus difficilement être assigné à cette catégorie – pour que l’air de la liberté se raréfie. Pire encore, que personne ne paraisse étouffer autrement. »
« Il dépend à la fin de nous que ceux qui gouvernent et répriment puissent, ou non, aller jusqu’au bout de cette inclination à l’autoritarisme qui est le lot de tout pouvoir. »
• Sans la liberté, de François Sureau, « Tracts », Gallimard n° 8, 56 p., 3,90 €