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Un millier d’enfants ont dormi à la rue la veille de la rentrée scolaire (associations)

La veille de la rentrée, plus d’un millier d’enfants ont dormi à la rue ou dans des abris de fortune. Une information donnée par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et Unicef France.

Dans la nuit du 1er au 2 septembre, 5 527 personnes en famille ont téléphoné au numéro d’appel d’urgence 115 afin de trouver un hébergement. Faute de place, 2 925 n’ont pas pu être hébergées dans un logement social ou un hébergement d’urgence.

« Parmi elles, 1 483 étaient des enfants de moins de 18 ans », affirme le document.

Dans l’Hexagone, hors Paris, le taux de refus moyen chaque soir est de 44% mais « augmente depuis plusieurs semaines ». Dans la capitale, la zone où le 115 est le plus sollicité, 93% des familles en détresse n’ont pas pu être accueillies.

« Ces chiffres indiquent clairement que nous sommes face à une situation alarmante », a déclaré à l’AFP le directeur de la FAS, Florent Gueguen.

« Toutefois, il faut reconnaitre une évolution positive: le nombre de refus pour les hébergements d’urgence a globalement diminué par rapport à la même époque l’an dernier grâce à l’ouverture de places d’hébergement supplémentaires en hôtels depuis le début de la crise sanitaire », a-t-il précisé.

L’enquête ne compte que les personnes ayant dormi dans la rue après avoir appelé le 115. Beaucoup de mineurs non-accompagnés et de familles vivent dans des endroits insalubres comme des squats et des bidonvilles selon la FAS et l’UNICEF.

« Si le plan de relance présenté la semaine dernière par le gouvernement contient une enveloppe de 100 millions d’euros pour l’hébergement, il ne prévoit pas de création de places supplémentaires pour les familles alors que la demande reste exponentielle », souligne également le document, assurant que moins de 1 % des crédits du plan de relance sont affectés aux plus précaires.

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