En Belgique, l’action a remplacé l’indignation après la disparition d’une louve et ses louveteaux. Une prime de 30 000 euros est offerte à quiconque retrouvera les braconniers.
La cellule d’inspection de l’Agence flamande pour la nature et la forêt avait été claire sur l’hypothèse de la mort de Naya la louve. Seuls des professionnels ont pu procéder à un tel acte.
« Les loups se trouvaient dans une zone inaccessible où personne ne peut se trouver en principe. L’acte était donc bien préparé, par des professionnels. »
Depuis, plusieurs associations ont lancé une prime de 20 000 euros et un entrepreneur indépendant anonyme a rajouté 10 000 euros afin de pousser des possibles témoins à se manifester.
Les organisations Animal Rights, Natuurhulpcentrum et Vogelbescherming Vlaanderen sont décidées à soutenir l’enquête après la disparition de Naya. Des citoyens ont déjà écrit aux organisation afin d’apporter des informations d’infractions de chasse. Une dizaine de messages a déjà été reçue à l’adresse mail naya@vogelbescherming.be.
« Tout indique que le citoyen n’accepte plus que certains s’arrogent le droit de décider de la vie ou de la mort de tels ou tels animaux », indique Vogelbescherming Vlaanderen dans un communiqué.
Les informations données par les citoyens sont automatiquement transmises aux autorités compétentes. L’organisation espère que la prime va insuffler une nouvelle dynamique à l’enquête en cours.
Les associations ont également appelé la nouvelle ministre flamande de l’Environnement, Zuhal Demir (N-VA) « pour renforcer le système de contrôle ».