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La Terre contient plus d’arbres qu’il y a 20 ans mais…

Planisphère reboisement planète

Début 2019, la NASA a publié dans la revue Nature Sustainability, des données satellitaires comparant les zones forestières de la planète dans les années 1990 et celles d’aujourd’hui.

Europe 1 a réalisé une chronique ce 15 octobre sur ce reboisement de la planète qui malheureusement n’est pas assez efficace. La cause à un manque de diversité des nouvelles forêts amorcées par des politiques de pays asiatiques pour combattre la pollution et la désertification.

L’Inde et la Chine ont planté des millions d’arbres suite à des périodes de déforestation importantes dans les années 70 et 80. A partir des années 90, Pékin a mis en place un plan de reforestation gigantesque qui devait permettre le ralentissement de la désertification et la lutte contre la pollution.

Pourtant, les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous. Si ces nouvelles forêts sont bien meilleures que les autoroutes, elles n’ont pas le même résultat que leurs ancêtres.

« Moins riches en biodiversité que les forêts initiales, les plantations forestières ne permettent pas de restaurer les écosystèmes détruits suite à la déforestation. Mais, au-delà de leurs retombées socio-économiques [fourniture de bois], elles peuvent procurer des effets positifs [lutte anti-érosion, fixation et stockage du carbone] », explique Moïse Tsayem Demaze, géographe et spécialiste des questions liées à la déforestation.

Malgré ces 2 millions de km2 de forêts supplémentaires, la déforestation des milieux naturels continue de provoquer la destruction de la biodiversité à travers le monde.

Reboiser plus intelligemment oui, mais également stopper la déforestation pour préserver des forêts anciennes qui hébergent une faune et une flore unique tout en absorbant plus de CO2.

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