35 villes françaises ont déjà opté pour la gratuité de leurs transports en commun. Montpellier, septième ville de France, souhaite les rejoindre. Il s’agissait de la mesure phare du candidat Michaël Delafosse (PS) lors des élections municipales.
Désormais maire, Michaël Delafosse a présenté publiquement son projet de gratuité des transports en commun pour les habitants de Montpellier Métropole Méditerranée.
La mesure débute dès samedi 5 septembre et concerne seulement les habitants de la Métropole.
Michaël Delafosse explique : « il n’est pas normal que les Montpelliérains et les habitants de la métropole financent les transports par leurs impôts et payent leur ticket au même titre que les Nîmois ou les Sétois qui viennent travailler à Montpellier. »
Trois étapes
Dès samedi les voyageurs montpelliérains bénéficieront d’un « pass-week-end » gratuit et devront se soumettre à quelques vérifications afin d’en profiter pleinement : la validation d’une carte spécifique, reçue à domicile après avoir téléchargé l’application M’Tickets, envoyé un selfie ainsi qu’une photo de leur carte d’identité et d’un justificatif de domicile ou bien de se rendre à une agence de la TAM en charge de la mobilité dans la ville.
Puis une deuxième étape devrait voir le jour « d’ici la fin du mandat », promet Michaël Delafosse : la gratuité sera établie sur toute la durée de la semaine pour les séniors et les jeunes.
Enfin, une troisième et dernière phase pourra alors démarrer : la globalisation de la gratuité à l’ensemble de la population de l’intercommunalité (475 000 habitants).
Une mesure écologique et sociale
C’est une mesure très bien accueillie car la gratuité des transports en commun incitera les habitants à moins utiliser leur voiture et donc, contribuera à diminuer la pollution.
Kansas City dans le Missouri était devenue, il y a quelques mois, la plus grande ville du monde à rendre gratuits ses transports en commun encourageant dès lors la participation civique. Les populations les plus pauvres peuvent se déplacer et accéder à des emplois qui leur étaient difficilement accessibles.