Julie est la plus jeune victime du coronavirus en France. Elle est décédée à l’âge de 16 ans sans comorbidités à l’hôpital Necker de Paris. Sa famille est sous le choc.
Comme beaucoup de français, Julie et sa famille pensaient que le virus frappait essentiellement les personnes les plus âgées. La campagne de désinformation organisée sur les plateaux de télévision et dans les journaux mainstream a provoqué une baisse de la vigilance parmi une grande partie de la population.
La communication de crise du gouvernement risque de se traduire par de nombreux procès de la part de victimes et de soignants désemparés par si peu de préparation de la part de l’Etat malgré les avertissements de l’ex-Ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
Le manque de masques, la fermeture tardive des écoles ou encore la mise en place d’un confinement modéré ont empêché le contrôle de l’épidémie de coronavirus. Un manque de moyens qui a poussé le gouvernement à mentir pendant des semaines en déclarant que les masques étaient inutiles.
L’OMS a pourtant, dès le début de l’épidémie, appelé les Etats à prendre des mesures drastiques pour maîtriser la propagation du coronavirus. L’organisation internationale de la Santé a notamment demandé aux Etats de faire un maximum de tests et de confiner toute personne touchée par le virus ainsi que ses proches.
Le gouvernement refuse toujours d’augmenter les restrictions de déplacement malgré les multiples demandes des personnels soignants débordés par l’afflux important de malades chaque jour. Le Ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a d’ailleurs poussé les français à aller travailler malgré les risques de contamination. Beaucoup d’observateurs accusent le pouvoir de préserver l’économie plutôt que les vies humaines.