Des scientifiques ont découvert les mécanismes de résistance au froid du nénuphar blanc, révélant des stratégies telles que l'écodormance et des systèmes antioxydants renforcés. Des métabolites clés jouent un rôle crucial, offrant des perspectives pour le développement de cultures tolérantes au froid et le soutien d'une agriculture durable dans un contexte de changement climatique.
Des recherches récentes ont détaillé les mécanismes de résistance au froid du nénuphar blanc, offrant des perspectives sur les applications agricoles potentielles pour améliorer la résilience des cultures face aux climats froids.
Des scientifiques ont récemment élucidé les mécanismes complexes de résistance au froid du nénuphar blanc, une plante qui prospère dans les environnements froids des régions de haute altitude du Xinjiang. Une analyse détaillée des adaptations physiques du nénuphar, de l'allocation stratégique des ressources et des réponses métaboliques a révélé un système de régulation sophistiqué impliquant la signalisation des phytohormones, des acides aminés et des récepteurs nucléiques. acide métabolisme et les rythmes circadiens. Cette avancée offre des perspectives cruciales pour améliorer la tolérance au froid des cultures agricoles.
La productivité agricole est confrontée à une menace redoutable : le stress dû au froid peut retarder la croissance des plantes et réduire les rendements. Le nénuphar blanc, qui supporte les hivers rigoureux des habitats de haute altitude, constitue un modèle unique pour étudier l'adaptation au froid. La variabilité climatique constituant un risque pour la sécurité alimentaire, il est urgent de démêler les fondements moléculaires et physiologiques de la résilience du nénuphar. Cette étude relève le défi en explorant les stratégies qui permettent au nénuphar blanc de résister aux conditions de gel.
L'équipe de recherche collaborative de l'Université agricole de Nanjing a franchi une étape importante, avec ses résultats publiés dans la prestigieuse revue Recherche en horticulture Journal du 17 février 2024. En utilisant une approche multi-omique intégrée, l'étude fournit une dissection complète des stratégies d'adaptation au froid du nénuphar blanc, offrant un trésor de connaissances pour la science agricole.

La morphologie et l'anatomie du nénuphar blanc. Crédit : Recherche en horticulture
Mécanismes de résistance au froid
La résistance au froid du nénuphar blanc se révèle être une mosaïque de stratégies de survie, dont un état d'écodormance qui maintient l'intégrité cellulaire pendant l'hiver. L'arsenal du nénuphar comprend la réaffectation des ressources, des adaptations morphologiques pour l'osmorégulation et des systèmes antioxydants améliorés pour contrer le stress dû au froid. Une analyse approfondie de son transcriptome, de ses phytohormones et de son métabolome a révélé un réseau de régulation essentiel à son acclimatation au froid, le métabolisme de l'azote et des voies spécifiques d'acides aminés jouant un rôle essentiel. L'identification de métabolites comme le myo-inositol et la L-proline comme acteurs clés de sa tolérance au froid, ainsi que la sous-utilisation intrigante des acides gras insaturés, laissent entrevoir de nouveaux mécanismes de régulation de la température.
Le Dr Qijiang Jin, scientifique principal de l'étude, souligne que l'intégration de données diverses est la pierre angulaire de leur approche innovante. « Nos recherches éclairent non seulement les tactiques de survie du nénuphar blanc, mais ouvrent également la voie à l'amélioration de la résistance au froid des plantes. espèces« , affirme le Dr Jin.
Les résultats de l'étude laissent entrevoir le potentiel d'une nouvelle ère de cultures résistantes au froid. En exploitant les stratégies d'adaptation du nénuphar blanc, de nouvelles techniques de sélection et la création de variétés végétales résistantes au stress sont à l'horizon. Alors que le changement climatique jette une ombre sur la sécurité alimentaire, ces résultats pourraient être une lueur d'espoir pour une agriculture durable.
Cette recherche a été financée par la Fondation nationale des sciences naturelles de Chine (n° U2003113 ; U1803104 ; 31971710) ; la Fondation chinoise des sciences postdoctorales (2505BSHJJ) ; un projet financé par le développement du programme académique prioritaire des établissements d'enseignement supérieur du Jiangsu.