Chaque année, l’Australie fait face à des feux de brousse importants dus notamment à la sécheresse et aux fortes chaleurs. Cette année, la situation s’est aggravée puisque les incendies ont commencé plus tôt et sont encore plus violents.
Depuis plusieurs mois, le gouvernement conservateur australien est sous le feu des critiques pour son inaction face au réchauffement climatique. Les centrales à charbon continuent de fonctionner et les politiques de droite continuent de nier le changement climatique, préférant s’en prendre aux écologistes.
Pourtant, l’Australie vit actuellement des heures extrêmement graves puisque depuis plusieurs mois, les pompiers n’arrivent pas à gérer la prolifération d’incendies toujours plus impressionnants dans plusieurs régions du pays. Un incendie s’étend désormais sur 250 000 hectares à moins d’une heure de voiture de Sydney. La plus grande ville du pays a d’ailleurs vu récemment le ciel devenir orange à cause des incendies et de la fumée.
De nombreuses villes atteignent des pics de pollution importants notamment à cause de la fumée des incendies. Dans certaines localités, les écoles sont fermées afin d’éviter d’exposer les enfants à la pollution et pour diminuer l’utilisation des voitures. A Sydney, les indices les plus élevés de particules fines dans le nord-ouest de la ville atteignant 186 PM sur l’indice de la qualité de l’air, ce qui est comparable à New Delhi en Inde.
Malgré les sorties médiatiques de plusieurs parlementaires dont le sénateur Whish-Wilson sur les coraux de la Grande barrière, le gouvernement australien continue de ralentir toute volonté écologique visant à atténuer les conséquences du réchauffement climatique.