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Inde : les manifestants exigent le droit à pouvoir respirer

Depuis quelques semaines, un nuage de pollution accompagné de vents faible rend la ville irrespirable. Des manifestations ont lieu afin d’exiger des changements de la part de l’Etat.

A New Delhi, des pics de pollution ont atteint des niveaux extrêmement inquiétants pour la santé des habitants. Les écoles ont été fermées et une circulation alternée des véhicules a été mise en place pour diminuer le nombre de voitures sur les routes.

Pour autant, la situation reste catastrophique et la grogne populaire monte dans un pays qui contient 14 des 15 villes les plus polluées du monde. Des manifestations s’organisent afin de dénoncer la situation.

« Je proteste pour défendre mon droit à respirer. On m’a enlevé ce droit et je dois vivre », explique un enfant devant les caméras.

Des milliers d’enfants se retrouvent dans la rue. Les écoles privées et publiques étant fermées, ils jouent dans ce nuage de pollution extrême provoquant la colère des habitants qui ont critiqué la passivité du Premier ministre indien Narendra Modi.

Les récents pics de pollution dépassent parfois de 27 fois la moyenne recommandée par l’OMS. Les habitants se plaignent de toux chroniques ou d’irritations des yeux et de la gorge. 

A New Delhi, un bar à oxygène a ouvert ses portes. Pour six euros, les clients peuvent respirer de l’oxygène aromatisée à 7 parfums pendant 15 minutes.

En 2017, la pollution en Inde aurait fait plus d’un million de morts. Un chiffre astronomique dans un pays où le régime populiste est plus occupé à traquer les minorités religieuses et à envahir le cachemire voisin.

Face au fort taux de pollution à New Delhi, ce bar à oxygène connait un certain succès

Face au fort taux de pollution à New Delhi, ce bar à oxygène connait un certain succès

pont effondrement Mirepoix toulouse

Un pont s’effondre à Mirepoix près de Toulouse, un camion et une voiture dans le Tarn