A New Delhi, un bar a oxygène a ouvert ses portes alors que la capitale indienne connaît une crise de pollution. L’air est irrespirable et équivaut à fumer 50 cigarettes par jour selon les experts.
« J’ai des maux de tête tous les jours au réveil. C’est parfois suffocant de respirer. Et une inflammation des narines. Et des yeux aussi. C’est comme une sorte de brûlure », a déclaré à l’AFP Ankusha Kushi, une étudiante.
Face à ce nuage de pollution qui asphyxie la population, des entrepreneurs ont lancé ces derniers mois un bar à oxygène. Les clients peuvent inspirer de l’air aromatisé avec sept parfums disponibles.
Selon un responsable de ce nouveau business florissant, une séance de 15 min à 6 euros détoxifie le corps, donne de l’énergie et réduit l’impact de la pollution. Des affirmations non-prouvées scientifiquement mais qui rassurent les habitants de la capitale.
Depuis quinze jours, New-Delhi est sous un nuage de pollution avec des taux vingt-sept fois supérieurs à la moyenne recommandée par l’OMS.
Les autorités de la ville ont ordonné que la moitié des voitures privées de la ville soient retirées de la route, sur la base d’un système de plaques d’immatriculation impaires, une décision que de nombreux experts ont qualifiée de « insuffisante » et de « trop peu, trop tard ». Les sept millions de motos et scooters de Delhi, les transports en commun et les voitures transportant uniquement des femmes ont été exemptés de ces restrictions.