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Evo Morales dénonce 24 manifestants tués, La Paz asphyxiée en proie à des pénuries

En Bolivie, les populations indigènes continuent à manifester contre le coup d’Etat fasciste qui a déjà fait de nombreuses victimes. La route principale qui permet d’approvisionner La Paz est bloquée par les manifestants provoquant des pénuries alimentaires et d’essence.

Un nouveau décret de la présidente autoproclamée, Jeanine Añez, permet aux forces de l’ordre de s’en prendre aux manifestants sans risquer de poursuites pénales. Un signal fort du camp putschiste qui veut littéralement écraser les populations rurales indigènes.

L’ex-Président Evo Morales a accusé les putschistes de mener une importante répression contre les populations indigènes. Selon les informations officielles, au moins 9 personnes ont déjà été tuées par le pouvoir. Depuis Twiter, Evo Morales a évoqué au moins 24 morts du côté des civils.

« Nous demandons au gouvernement putschiste d’Áñez, Mesa et Camacho d’identifier les auteurs et initiateurs des 24 morts en 5 jours, dus à la répression policière et militaire. Je dénonce à la communauté internationale ces crimes contre l’humanité qui ne doivent pas rester impunis. « 

Jeanine Añez est connue pour ses positions racistes et fanatiques contre les populations indigènes. Récemment, des tweets de la nouvelle cheffe de l’Etat sont réapparus montrant sa haine viscérale envers la culture traditionnelle indigène.

Face au coup d’Etat, les manifestants des campagnes ont décidé d’asphyxier la capitale La Paz, symbole de la bourgeoisie issue de l’héritage coloniale et acquise aux thèses néolibérales du pouvoir autoritaire en place. Le blocus de la ville organisé par les indigènes provoque déjà des pénuries dans la capitale. Aliments, gaz et essence commencent à manquer et les prix augmentent rapidement. De longues queues sont visibles devant les dernières échoppes qui ont encore des produits à vendre.

La Bolivie est plus que jamais à la porte d’une guerre civile dans un pays divisé entre indigènes et descendants de colons, paysans et urbains, socialistes et libéraux.

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