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Confinement. Malgré les marchés bondés, le Ministre de l’Agriculture favorable à leur maintien

Les parisiens continuent de choquer la France entière. Alors que l’île-de-France est devenue la zone la plus touchée par le coronavirus, les marchés continuent d’ouvrir et les clients sont au rendez-vous.

Contrairement aux banlieues, où certains policiers n’hésitent pas à frapper les adolescents dans les rues, à Paris, dans les marchés comme dans les parcs, les parisiens sortent sans être inquiétés. Ils sont nombreux à aller faire leurs courses, à ne pas respecter les distances de sécurité et à toucher avec leurs mains les fruits et légumes.

Sommes-nous en période de confinement ? Comment peut-on laisser les citoyens sortir aussi facilement alors que les médecins nous implorent de rester à la maison ?

Il en est de même du côté des autorités locales. Est-il impossible de fermer ces marchés ? Il semblerait que les intérêts financiers de certains lobbys et syndicats agro-alimentaires soient plus importants que la vie des citoyens. Le ministre de l’agriculture Didier Guillaume s’est dit favorable au maintien des marchés en plein air lors d’un entretien sur BFM TV.

« Les marchés en plein air, les halles commerciales alimentaires, c’est absolument indispensable ». […] Si vraiment tous les français respectent cela, les marchés en plein air resteront des lieux de convivialité », a encore assuré Didier Guillaume.

Depuis le début de l’épidémie, le gouvernement semble plus inquiété par le business que par la dangerosité du virus. Après avoir tardé à prendre des mesures de restriction de la circulation, les autorités laissent certains endroits devenir de véritables spots à contamination. Le confinement n’est pas respecté, les salariés sont appelés à aller travailler et des primes sont mêmes promises par Bruno Le Maire pour ceux qui « auront le courage » de travailler pendant l’épidémie.

Pendant ce temps, les hôpitaux sont déjà au bord de l’effondrement, les soignants doivent faire des choix dramatiques entre les patients malades et pourtant, l’épidémie ne fait que commencer.

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