L’effondrement de la gouvernance centralisée en Syrie a créé un vide de pouvoir exploité avec empressement par des groupes extrémistes, notamment les restes de l’État islamique (EI). Même si l’EI ne détient plus de territoire important dans le pays, son idéologie reste puissante, permettant aux insurgés d’opérer dans des régions peu peuplées. Cette menace persistante a transformé les camps de réfugiés comme al-Hol, gérés par les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes, en un terrain fertile pour l’extrémisme. Créés à l'origine pour abriter des réfugiés et des personnes déplacées à l'intérieur du pays, ces camps se sont transformés en environnements instables, établissant des comparaisons avec le tristement célèbre Camp Bucca en Irak.
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