Olivier Tesquet, journaliste et auteur du livre « À la trace. Enquête sur les nouveaux territoires de la surveillance » était l’invité de l’émission 28′.
Il évoque lors de ce petit entretien la surveillance numérique généralisée. Pour lui il ne s’agit pas de « Big brother » mais de « little brother ». Contrairement à l’oeuvre de Georges Orwell 1984, ce sont des démocraties libérales qui mettent en place ces dispositifs de surveillance numérique.
« Quand on parle de la surveillance, on a cette espèce de figure très encombrante de Big Brother où on convoque tout de suite 1984 d’ Orwell. Sauf qu’en fait c’est une très mauvaise grille de lecture pour savoir ce qui se joue car aujourd’hui nous ne sommes pas face à des régimes autoritaires qui essaient de nous imposer coûte que coûte la technologie, alors ça peut arriver dans certains cas, en Chine par exemple, mais on est face à des gouvernement libéraux qui nous incitent finalement à participer pleinement à cette surveillance. «