La ville de Churu, au Rajasthan, a enregistré la température la plus élevée de la saison, soit 50 degrés Celsius, a indiqué mardi le Département météorologique indien (IMD).
New Delhi a rapporté la deuxième température maximale la plus élevée du pays avec 47,6 degrés Celsius. La capitale nationale a enregistré son jour de mai le plus chaud depuis 2002.
« Churu a eu aujourd’hui la température maximale la plus élevée avec 50 degrés Celsius », a déclaré mardi Kuldeep Srivastava, chef du Centre régional de prévisions météorologiques de l’IMD. Lundi, Churu avait enregistré 47,5 degrés Celsius.
L’IMD avait averti qu’une vague de chaleur allait toucher plusieurs régions du pays dont l’Haryana, Chandigarh Delhi, le Rajasthan, l’Uttar Pradesh, l’est du Madhya Pradesh et Vidarbha.
« En raison des vents secs du nord-ouest dominant sur les plaines du nord-ouest de l’Inde, du centre de l’Inde et des parties intérieures adjacentes de l’Inde orientale, les conditions actuelles de canicule vont très probablement continuer à prévaloir sur ces régions jusqu’au 28 mai avec une intensité maximale les 25 et 26 mai », avait déclaré l’IMD dans son bulletin lundi.
À partir de ce jeudi, la canicule pourrait se calmer sur le nord-ouest de l’Inde grâce à une perturbation entrante à l’ouest. Des pluies et des orages sont prévus dans le nord de l’Inde jeudi et vendredi. Cependant, les températures pourraient remonter à partir de la semaine prochaine.
Plus d’indiens mourront pendant la vague de chaleur actuelle que par la pandémie de coronavirus, a averti le directeur de la première université de santé publique de l’Inde.
Le réchauffement climatique pourrait rendre inhabitable plusieurs régions d’Inde et mener à une crise humanitaire sans précédent si la moyenne mondiale des températures augmente de 4.5°C d’ici 2100 selon des scientifiques du MIT.
Fin mai 2019, l’Inde a connu plusieurs semaines de canicule provoquant des centaines de morts, une accélération de la désertification et une pénurie d’eau potable dans plusieurs grandes villes. Des émeutes et violences avaient éclaté dans le pays obligeant les militaires à escorter les camions-citernes d’eau potable.