Les erreurs à éviter pour réussir dans le survivalisme urbain.
Le survivalisme urbain est une pratique de plus en plus répandue et qui consiste à développer des compétences et connaissances pour faire face aux situations d’urgence ou de crise dans un environnement urbain. Il est essentiel d’éviter certaines erreurs afin de maximiser ses chances de survie et de bien-être en cas de besoin.
Ne pas avoir un plan d’évacuation
La première erreur à éviter est de ne pas élaborer un plan d’évacuation. En cas de catastrophe, il est crucial de savoir où se rendre et comment y parvenir rapidement et en toute sécurité. Ce plan doit inclure plusieurs itinéraires possibles ainsi que les points de rencontre avec les membres de la famille et les proches.
Établir un plan d’évacuation efficace
Pour élaborer un plan d’évacuation solide, il convient de :
- Identifier les risques potentiels dans votre région (inondations, tremblements de terre, incendies…)
- Repérer les abris et refuges disponibles (écoles, gymnases, centres communautaires…)
- Planifier plusieurs routes d’évacuation et tenir compte des contraintes (circulation, obstacles…)
- Inclure des points de ralliement pour faciliter les retrouvailles avec vos proches
Négliger la trousse de survie
Une autre erreur courante est de négliger la constitution d’une trousse de survie. Cette dernière doit contenir tout le nécessaire pour assurer votre subsistance et répondre à vos besoins vitaux pendant au moins 72 heures. Il est important de bien choisir les articles qui composeront cette trousse et de ne pas simplement se fier aux kits préfabriqués du commerce.
Les indispensables d’une trousse de survie urbaine
Voici quelques éléments essentiels à inclure dans votre trousse :
- Eau potable (au moins 3 litres par personne)
- Nourriture non périssable (barres énergétiques, conserves…)
- Médicaments et premiers soins (pansements, antiseptique, analgésiques…)
- Outils multifonctions et équipements de protection (couteau suisse, gants, masques…)
- Moyens de communication et signalisation (sifflet, radio à piles ou à manivelle…)
- Lampe de poche et sources lumineuses de secours (bougies, bâtons lumineux…)
- Couvertures de survie et vêtements chauds
Manquer de compétences et de connaissances
Le survivalisme urbain ne se résume pas à l’accumulation de matériel et de ressources. Il est essentiel de développer des compétences et d’acquérir des connaissances qui vous permettront de faire face aux situations difficiles avec efficacité et ingéniosité. Ne pas investir dans l’apprentissage de ces compétences peut s’avérer être une erreur fatale.
Les compétences indispensables du survivaliste urbain
Parmi les compétences à maîtriser, on peut citer :
- Les gestes de premiers secours pour soigner blessures et maladies courantes
- La connaissance des plantes médicinales et comestibles locales
- Les techniques de purification de l’eau et de cuisson sans électricité
- Le bricolage et la réparation d’objets du quotidien
- La défense personnelle et la gestion des conflits
Se focaliser sur un seul scénario catastrophe
Il est important de ne pas se laisser obnubiler par un seul type de catastrophe ou de crise. En effet, trop souvent, les survivalistes urbains se concentrent uniquement sur un scénario spécifique (guerre, pandémie, effondrement économique…) et négligent d’autres risques potentiellement tout aussi dangereux. Il est donc essentiel d’adopter une approche globale et de se préparer à différents types d’événements imprévisibles.
S’isoler et ne pas créer de réseau
Enfin, l’une des erreurs les plus fréquentes est de considérer le survivalisme urbain comme une démarche solitaire. Il est pourtant crucial de créer un réseau de personnes partageant vos valeurs et compétences, afin d’entraider et de partager des ressources en cas de besoin. Cette approche collaborative peut grandement augmenter vos chances de survie et de résilience face à l’adversité.
En somme, éviter ces erreurs communes permet de renforcer votre préparation au survivalisme urbain et d’optimiser vos chances de succès en cas de crise ou de catastrophe. N’oubliez pas que la clé réside dans la planification, la constitution d’une trousse de survie adaptée, l’acquisition de compétences, une approche globale et la collaboration avec autrui.