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Réchauffement climatique. Les concentrations de gaz à effet de serre atteignent des records

La concentration des gaz à effet de serre atteint de nouveaux records

L’ONU annonce que des nouveaux records de concentration des gaz à effet de serre ont été atteint en 2018. Un cri d’alarme face à une catastrophe mondiale de plus en plus irréversible.

Malgré les promesses des gouvernements lors des Accords de Paris, rien n’a changé et la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère continue d’augmenter dangereusement.

« Il n’y a aucun signe de ralentissement, et encore moins de diminution, de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère malgré tous les engagements pris au titre de l’Accord de Paris sur le climat », a pointé le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Petteri Taalas, à l’occasion de la publication du bulletin annuel de l’OMM sur les concentrations de gaz à effet de serre (GES).

L’ONU lance un nouveau cri d’alarme quelques jours avant la réunion annuelle de l’ONU sur la lutte contre le réchauffement climatique, la COP25, qui se tiendra à Madrid du 2 au 13 décembre 2019.

Le rapport fait apparaître les quantités astronomiques de GES qui restent dans l’atmosphère tout en sachant que la biosphère, dont les forêts, et les océans, en captent une grande partie.

En 2018, le dioxyde de carbone (CO2) a constitué le principal gaz à effet de serre persistant dans l’atmosphère avec 407,8 parties par million (ppm), soit 147 % de plus que le niveau préindustriel de 1750.

Contrairement aux engagements pris par les Etats signataires des Accords de Paris, l’augmentation annuelle de la concentration de CO2, qui persiste pendant des siècles dans l’atmosphère et encore plus longtemps dans les océans, a été supérieure au taux d’accroissement moyen des dix dernières années. Les concentrations de CO2 ont atteint 407,8 parties par million (ppm) en 2018 (405,5 ppm en 2017). Des tendances à la hausse extrêmement inquiétante.

Les gaz à effet de serre venant du méthane et du protoxyde d’azote ont également augmenté plus fortement que la moyenne de la dernière décennie. Des pics de concentration de ces deux GES qui sont beaucoup dus à l’élevage, l’agriculture et les processus industriels.

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