Le masque apparait comme un simple accessoire et pourtant il reconfigure profondément nos habitudes sociales et notre appréhension de l’autre. Le fait que le visage ne se montre plus ou beaucoup moins publiquement implique que celui-ci puisse conquérir un espace nouvellement intime.
Notre identité personnelle qui apparait à la scène publique se scinde en deux versions: notre physique et notre nous intérieur. Si cela est évident, il est pourtant normal d’associer les deux mais le port du masque réinvente ce que nous sommes et dissocie notre physique de notre identité. Il va donc falloir puiser une version neuve de nous-même.