La surveillance enragée par la Fed des marchés boursiers américains semble être contagieuse, dans la mesure où les marchés boursiers chinois ont connu des fluctuations brutales alors que les traders parient sur les futures annonces de relance de Pékin.
La dernière vague de volatilité a débuté le 24 septembre, lorsque la Banque populaire de Chine (PBOC) a annoncé une série de politiques monétaires visant à sortir l'économie chinoise de son marasme déflationniste. Le plan comprenait des réductions de taux visant une activité économique plus large : une réduction du taux des pensions sur sept jours de 20 points de base, une réduction des facilités de prêt à moyen terme de 30 points de base et une réduction du taux préférentiel des prêts de 20 à 25 points de base. Pourtant, la PBOC a conservé sa meilleure puissance de feu pour le secteur immobilier stagnant, qui a bénéficié d'un soulagement sous la forme d'une réduction de 50 points de base des rats hypothécaires et d'une réduction des exigences de mise de fonds minimales, contribuant potentiellement à desserrer les cordons de la bourse d'une classe moyenne qui a a perdu sa volonté de dépenser au cours des deux dernières années. Enfin, si ces efforts n'ont pas suffi à raviver la confiance des investisseurs, le plan de septembre a également révélé des interventions directes pour relancer les actions chinoises, notamment de nouveaux achats d'actions par des fonds publics et de nouvelles facilités de liquidité pour aider les banques commerciales et les maisons de courtage à acheter des actions.