Une étude récente met en lumière l’Arc mongol, un important système de murs s’étendant sur 405 kilomètres dans l’est de la Mongolie, qui était auparavant resté négligé. Cette découverte révèle l’importance de cette ancienne merveille architecturale et soulève d’importantes questions concernant les raisons de sa construction, son objectif et les conséquences plus larges de ces structures massives.
Leurs découvertes contribuent à un projet multidisciplinaire plus vaste explorant les systèmes de murs historiques et leurs impacts sociopolitiques, économiques et environnementaux, marquant une étape cruciale dans la compréhension des civilisations anciennes et de leur héritage durable.
Découverte et enquête
Le professeur Gideon Shelach-Lavi de l’Université hébraïque et le professeur Amartuvshin Chunag de l’Université nationale de Mongolie et leur équipe dévoilent une nouvelle découverte dans leurs dernières recherches publiées dans le Journal d’archéologie de terrain. Leur article met en lumière un système de murs monumentaux qui est resté largement négligé dans le discours universitaire existant.
L’« Arc mongol », qui s’étend sur 405 kilomètres dans l’est de la Mongolie, comprend un mur de terre, une tranchée et 34 structures d’accompagnement. Construit entre le XIe et le XIIIe siècle de notre ère, ce système complexe est devenu une facette essentielle mais peu étudiée des merveilles architecturales historiques.
La recherche, menée dans le cadre d’un effort collaboratif, impliquait une approche globale combinant la collecte de données de télédétection, des enquêtes archéologiques sur le terrain et des analyses au moyen de systèmes d’information géographique (SIG). L’équipe des professeurs Shelach-Lavi et Amartuvshin s’est également penchée sur des sources écrites anciennes pour proposer une interprétation préliminaire de la conception et des fonctions potentielles de l’Arc mongol.
Importance et implications plus larges
« Comprendre l’importance de l’arc mongol ouvre de profondes perspectives sur les systèmes de murs médiévaux, soulevant des questions pertinentes sur les motivations, la fonctionnalité et les conséquences durables de constructions aussi colossales », a fait remarquer le professeur Gideon Shelach-Lavi.
Cette étude fait partie d’un projet multidisciplinaire plus vaste, financé par un généreux fonds de recherche du Conseil européen de la recherche (ERC) portant sur la construction de vastes murs et structures dans le nord de la Chine et l’est de la Mongolie au cours des XIe et XIIIe siècles après JC. pour percer les mystères historiques, mais offrent également un cadre pour explorer les impacts sociopolitiques, économiques et environnementaux plus larges de telles entreprises.
L’article publié marque une étape cruciale dans l’enquête en cours, suscitant un regain d’intérêt et une enquête plus approfondie sur les merveilles architecturales anciennes et leurs implications sociétales.
L’étude a été financée par le Conseil européen de la recherche HORIZON EUROPE.