Le père de Boris Johnson est un sympathisant actif d’Extinction Rebellion. Un mouvement qui a récemment été moqué par le premier Ministre britannique.
Londres a connu d’importants blocages suite au lancement de la semaine Internationale de Rébellion (RIO) du mouvement Extinction Rebellion. Des actions qui n’ont pas plus à Boris Johnson, lui même gêné dans ses déplacements dans la capitale anglaise.
Selon le Guardian, le Premier ministre britannique a été agacé par les « croûtons récalcitrants » qui l’ont empêché de voir son ami et ex-patron du Daily Telegraph Charles Moore.
“La sécurité ne voulait pas que je vienne ce soir parce que la route était pleine de vieux croûtons récalcitrants et autres manifestants de toute sorte jonchant le sol”, a raillé le chef d’État et ex-journaliste, selon le Guardian. “On m’a qu’il y avait des risques qu’on me lance des oeufs”, a-t-il ajouté.
Boris Johnson a profité de l’occasion pour donner un « conseil » aux militants écologistes.
“La meilleure chose pour l’éducation de ces habitants de bivouac sentant le chanvre, qui recouvrent aujourd’hui Trafalgar Square et Hyde Park, serait de stopper leur blocage de la circulation et d’acheter le merveilleux livre de Charles et d’en apprendre plus sur une vraie féministe, écologiste et révolutionnaire qui a changé favorablement le monde”, a-t-il déclaré, en référence à la “Dame de fer”.
Des attaques de Boris Johnson qui ne sont pas passées inaperçues chez Extinction Rebellion (XR) puisque dans la foulée, des photos du père du Premier Ministre, militant d’XR, ont été publiées sur Twitter.
“Regardez qui se trouve avec nous à Londres”, a tweeté l’antenne d’Extinction Rebellion du quartier londonien de Stratford.
Stanley Johnson est fier de soutenir Extinction Rebellion et a l’habitude d’arborer son badge XR lorsqu’il est interrogé par les médias. Il poste également des photos sur son compte Instragram où l’on peut le voir participer aux manifestions du mouvement écologiste.
A Paris, Extinction Rebellion a lancé ses actions dans la capitale française. Le week-end dernier, les militants avaient bloqué le centre commercial Italie 2 pour dénoncer « un temple du capitalisme ». Dans la foulée, Ségolène Royal, ex-ministre de l’écologie, avait appelé à « réprimer rapidement » le mouvement écologiste.