Il y a quelques années, le marché de la colocation s’adressait avant tout aux étudiants. Il concerne aujourd’hui de plus en plus d’actifs voire de retraités.
A l’occasion de la rentrée, les offres et les recherches en colocation explosent. Le marché est reparti de plus bel après le confinement. Mais cette année, une nouvelle étude de Locservice, un site spécialisé dans la mise en relation entre propriétaires et locataires, souligne l’expansion de ce mode d’habitation à toutes les étapes de la vie.
Désormais, les étudiants ne représentent qu’un peu plus de la moitié des colocataires. 40% sont des actifs et 5% sont retraités ou sans activité. Seule la moyenne d’âge demeure relativement basse, s’établissant à 27 ans. 76% des colocataires ont moins de 30 ans mais 6% d’entre eux ont plus de 50 ans.
73% des personnes interrogées affirment favoriser la colocation comme art de vivre afin de rencontrer de nouvelles personnes. L’aspect financier n’interviendrait qu’en deuxième position, avancé par 53% des enquêtés. Enfin, 31% des sondés avancent le fait de vivre en communauté.
Nombre de start-ups ou de concepts essaient de vendre la colocation comme un mode de vie moderne et tendance à l’image du co-living qui signifie avoir une chambre à soi mais les autres pièces du logement sont des espaces partagés. Ne pas avoir les moyens de se payer un logement décent pour soi n’est pas hype. Se sentir tellement esseulé que l’on préfère sympathiser avec un inconnu n’est pas non plus le signe d’une société qui se porte bien.
L’habitat est le lieu de notre intimité par excellence. La partager n’est pas anodin.