Après les tempêtes Ciara et Inès, c’est Dennis qui a touché l’Ouest et le Nord de la France. Des vents de plus de 120km/h ont frappé les côtes françaises provoquant de nombreuses coupures d’électricité pour des milliers d’habitants.
Le TGV Nantes-Paris a mis 15h pour arriver à la capitale après qu’un arbre soit tombé sur une caténaire, privant la ligne principale d’électricité. Idem pour le TGV Nantes – Lille qui a connu une coupure d’électricité.
En Bretagne, 7 000 foyers ont été plongés dans le noir vers 20H45 d’après Enedis, dont 3 000 en Ille-et-Vilaine. Une situation qui s’est répétée dans plusieurs régions touchées par la tempête.
Après «un pic à 30 000 foyers concernés en début d’après-midi, 23 000 foyers ont retrouvé l’électricité grâce aux 450 agents mobilisés. Les interventions se poursuivent avec des renforts lundi matin», a précisé une porte-parole d’Enedis Bretagne à l’AFP.
Déjà un mort au Royaume-Uni
Au Royaume-Uni, l’alerte rouge a été déclarée dans le Sud du Pays de Galle. On compte déjà au moins une victime tombée dans une rivière.
Les vents ont atteint 145 km/h tandis que les rivières et fleuves étaient en crus. Selon les spécialistes, il est tombé dans certaines zones plus d’un mois de précipitation en moins d’un week-end. On compte ce matin 594 alertes inondations, un record pour le royaume.
« En tant que communauté nous avons fait confiance à des gens pour nous protéger de ce genre de situation mais nous n’aurions pas dû », déplore une femme dont la maison a été inondée.
L’armée a été envoyée en urgence au Nord de l’Angleterre pour réparer les barricades de protection abattues le week-end dernier par la tempête Ciara.
Selon Frédéric Nathan, prévisionniste à Météo France, la multiplication des tempêtes en Europe n’a pas de rapport avec le changement climatique. La répétition des tempêtes ces dernières semaines a inquiété les citoyens qui n’avaient pas vu de tels phénomènes depuis de nombreuses années.
« Il y a eu une importante baisse début 2000 et, à nouveau, ces dernières années, on observe une hausse du nombre de tempêtes. Mais il n’y a pas de raisons particulières qui expliquent ces variations et ce n’est pas en lien avec le réchauffement climatique », a-t-il expliqué au magazine l’Express.