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La géopolitique dégèle la guerre civile syrienne

A man waves the old Syrian flag in front of the former police st, cc Flickr Freedom House, modified, https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/

Le 27 novembre, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), un groupe rebelle syrien allié à des factions soutenues par la Turquie, a lancé une offensive majeure contre les forces gouvernementales syriennes à Idlib. L'assaut a conduit à la prise d'Alep, la deuxième plus grande ville du pays, ainsi que d'autres zones stratégiques des gouvernorats d'Alep et de Hama. HTS se dirige désormais vers la ville de Hama et la capitale, Damas, même si les perspectives restent incertaines.

Le soutien de la Turquie a été essentiel au récent succès de HTS, permettant au groupe de s'emparer du territoire du nord-ouest de la Syrie et de développer une économie diversifiée dans les zones sous son contrôle. Mais la chute d’Alep pourrait bien marquer un tournant dans cette avancée progressive, alors que le régime syrien, soutenu par la Russie et l’Iran, se prépare à monter une contre-offensive. Et même si HTS a formé des alliances avec d’autres acteurs de la guerre civile syrienne, le succès futur du groupe dépendra largement de sa capacité à maintenir le contrôle du territoire qu’il a conquis.

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