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La justice suisse oblige Uber Eats à salarier ses 500 livreurs

La justice suisse oblige Uber Eats à salarier ses 500 livreurs

Est-ce la fin d’un modèle qui voulait révolutionner le salariat? De nombreuses plates-formes d’ubérisation des prestations de services sont attaquées pour un système précaire.

Pour la première fois dans le monde, Uber Eats, le géant américain de la livraison de repas à domicile, a accepté d’accorder le statut de salariés à ses livreurs à Genève. Ses 500 livreurs du canton de Genève vont pouvoir délaisser le statut d’indépendant et ce, dès le 1er septembre.

Ces travailleurs deviennent alors salariés de la société Chaskis SA, qui les engage pour la multinationale.

Le syndicat Unia et l’Etat de Genève avaient porté plainte devant la justice qui leur avait donné raison en juin dernier.

« C’est la première fois que la multinationale reconnaît à ses livreurs le droit d’avoir un salaire, des vacances payées, des cotisations sociales, une protection en cas de maladie et accident, pour ne citer que quelques exemples » se réjouit le syndicat Unia.

Cependant, il y aura un nouvel épisode judiciaire puisque Uber Eats a déposé un recours devant le Tribunal Fédéral.

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