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Des manifestations éclatent alors que le Kenya, lourdement endetté, teste les limites de l'austérité

cc Capital FM Kenya, modified, 2024 Kenya protests, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?search=kenya%20protest&ns0=1&ns6=1&ns12=1&ns14=1&ns100=1&ns106=1#/media/File:Kenya_2024_protests_(17).jpg

Le Kenya, autrefois une étoile montante sur la voie rapide pour devenir un pays du premier monde, est devenu incontrôlable l'année dernière, subissant une série de manifestations violentes, de purges politiques et même d'assassinats présumés.

La colère du public explose en juillet

Le 11 juillet, le président William Ruto a limogé la quasi-totalité de son cabinet, y compris tous les ministres et le procureur général. Quelques jours plus tard, l’inspecteur général de la police Japhet Koome a démissionné suite aux critiques concernant sa gestion des manifestations un mois plus tôt. En juin, des manifestations pacifiques contre un projet d’augmentation des impôts ont dégénéré en violences lorsque des citoyens ont pris d’assaut et incendié le parlement. La police a riposté en tirant sur la foule, tuant 39 manifestants. Les manifestations, majoritairement organisées et alimentées par les jeunes via les réseaux sociaux, ont été déclenchées par un projet de loi de finances visant à augmenter les impôts pour gérer la dette du pays. Le projet de loi a suscité une indignation générale car ces nouvelles taxes augmenteraient considérablement les prix des produits de première nécessité que la plupart des Kenyans ont du mal à se permettre.

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